Résumé :
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Main basse sur la terre (Land grabbing et nouveau colonialisme) de Stefano Liberti Le livre Depuis la grave crise alimentaire de 2008, une véritable ruée sur les terres arables se déroule dans les pays du Sud. Les fonds de pension et les multinationales du secteur de l'énergie, ainsi que l'industrie agroalimentaire et certaines nations arabes et asiatiques, négocient l'achat ou la location de millions d'hectares en Afrique et en Amérique du Sud. Le land grabbing se pratique au détriment des ressources et des populations locales, dans un climat de corruption généralisée. Pour la première fois, un journaliste a mené une enquête de terrain sur cette politique de la terre bradée. Stefano Liberti a rencontré tous les acteurs en présence, en Éthiopie et au Brésil, dans le Middle West américain et à la Bourse de Chicago, en passant par l'Arabie saoudite, la Tanzanie et la Suisse. Au terme de trois années d'investigation, il met en évidence que l'agriculture constitue la nouvelle « valeur refuge » de la finance internationale. Publié initialement en Italie, ce livre a déjà été traduit en allemand, en anglais et en espagnol. Traduit de l'italien par Rosalie Delpech PRÉFACE DE LUC LAMPRIÈRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'OXFAM FRANCE L'auteur Stefano Liberti est un journaliste et documentariste italien, spécialiste des questions africaines, ancien correspondant du quotidien Il Manifesto pour l'Afrique. Il a couvert la guerre en Libye en 2011 et a été le premier journaliste à entrer dans Misrata assiégée. Ses articles sont publiés dans plusieurs medias européens, dont notamment Le Monde diplomatique, El Pais Semanal, El Mundo, Geo, die Tageszeitung ou L'Espresso.
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