Résumé :
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Après quatre albums qui lui valent de très belles critiques de la presse francophone (Télérama, Le Nouvel Obs, Les Inrocks, L'Express, Le Temps, Le Devoir...), Jérémie Kisling revient avec son nouvel album "Malhabiles". Jérémie nous raconte toujours ces maladresses ordinaires, ces émotions humaines qui font parties intégrantes du quotidien. Dans cet album, l'intention est de décliner version pop moderne, ses mots, sensibles, tactiles.
Notre avis : A 25 ans, auteur-compositeur et interprète, Jérémie Kisling enregistre un premier album avec ses économies. Ambiance rétro, petites histoires intimes et oniriques qui lui valent des critiques renversantes. Il sort dans la foulée, un deuxième album Le Ours, album concept où Jérémie Kisling raconte les maladresses et les émotions humaines à travers des chansons, fables animalières. Kisling excelle dans la description des émotions et des sentiments, qu'il raconte comme autant de contes où les délices et les tourments de l'enfance ne sont jamais très loin. En 2009, il sort Antimatière, un disque étonnamment sombre. L'auteur est dérouté par les sirènes d'Internet et les chimères de la télé-réalité. Il ne comprend pas cette démystification brutale du travail de l'artiste, cette pseudo-facilité affichée - et fausse - du métier de chanteur, cette consommation effrénée de musique, mais sans réel appétit, sans réel plaisir si ce n?est du tout gratuit. Et puis en 2013 sort Tout s'échappe. Aujourd'hui, alors qu'il est installé depuis deux ans à Paris, Jérémie Kisling sort un nouvel album, apaisé et lumineux. Ce cinquième opus est composé de belles mélodies folk, d'impeccables ritournelles et d'arrangements organiques, rempli de questions existentielles. Dans les chansons de Kisling, la mélancolie tend la main au rire, les rêves embrassent le quotidien sur les deux joues, le chagrin prend bien soin de ramasser les petits cailloux qu'a laissés l'amour derrière lui.
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