Résumé :
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14 juin 1940. L'armée allemande occupe Paris. Le gouvernement français s'est replié à Bordeaux, alors submergée de réfugiés. Une République exsangue, assaillie de toutes parts, y cédera sous les assauts de ceux-là même qui étaient censés l'incarner et la défendre. Son agonie est brève : en trois jours les 15, 16 et 17 juin , le régime tombe, victime d un « coup d'État dans la défaite » sans effusion de sang qui porte le maréchal Pétain au pouvoir. Après avoir signé l'armistice, Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet à Vichy, et en profite pour finir le 11 juillet de liquider la République. Paradoxe suprême, ce sont les militaires Pétain, Weygand, Darlan qui veulent cesser le combat, et les civils Reynaud, Mendès-France, Mandel qui veulent le poursuivre. Les premiers auront raison des seconds, animés par une détermination puisant sa force dans une haine viscérale de la République et dans la peur bleue que leur a inspirée le Front populaire.
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