Note générale :
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Oscar Emmanuel Peterson, C.C., C.Q., O.Ont., pianiste de jazz, compositeur, formateur (né le 15 août 1925 à Montréal, au Québec; décédé le 23 décembre 2007 à Mississauga, en Ontario). Oscar Peterson est un des musiciens canadiens les plus honorés. Il est largement considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz de tous les temps. Oscar Peterson est célèbre pour sa vitesse et sa dextérité remarquables, pour sa technique précise et ornementée, pour son style éblouissant et pour ses capacités rythmiques exceptionnelles. Il a été surnommé le « bombardier brun du boogie-woogie » et le « maître du swing ». Artiste prolifique sur disque, il a, en général, enregistré chaque année, depuis les années 1950 jusqu’à sa mort, plusieurs albums. Il est apparu également sur plus de deux cents albums d’autres artistes, notamment Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Billie Holiday et Louis Armstrong qui l’ont surnommé « l’homme aux quatre mains ». Inévitablement, sa virtuosité éblouissante en tant que soliste éclipsait sa sensibilité comme musicien de soutien et ses compositions plébiscitées comme Canadiana Suite ou Hymn to Freedom. Également formateur de renom dans le domaine du jazz et défenseur de l’égalité raciale, Oscar Peterson a gagné un prix Juno et huit prix Grammy, dont l’un pour l’œuvre de toute une vie. Premier lauréat du Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, catégorie réalisation artistique, il a été intronisé au Panthéon de la musique canadienne et à l’International Jazz Hall of Fame. Il a également été fait, parmi de nombreux autres honneurs, officier, puis compagnon de l’Ordre du Canada et officier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français.
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Résumé :
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En 1969, Peterson enregistre Motions and Emotions , un album de jazz orchestral, parfois appelé avec dérision Muzak Jazz en raison de ses cordes luxuriantes et de ses lignes de piano sonores. Il est certain que ces cordes, magnifiquement arrangées par Claus Ogerman, rappellent le type de musique que les plus de quarante ans pourraient se rappeler avoir entendu dans les grands magasins et les ascenseurs dans leur jeunesse (d'où le terme « musique d'ascenseur »). Mais ce n'est pas parce que les reprises sans imagination de succès populaires de la société Muzak utilisent des cordes luxuriantes qu'elles sont une mauvaise chose, mais simplement qu'elles peuvent être bien ou mal utilisées. Sur Motions and Emotions , Peterson et Ogerman les utilisent parfaitement.
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