Résumé :
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Boule comme un cube mais rond. Bavard, passionné, sincère, modeste. Chez lui, des amitiés fidèles, une vivacité dans le regard et une humanité brute. Toujours, de la bienveillance en embuscade. Toujours, de l'affectif comme carburant. On appelle ça une bonne nature. L'hyperactif ne peut s'arrêter de tourner. Qui l'a vu sur scène aura vite compris que c'est son atout, son terrain de jeu favori, son passeport à validité indéterminée. Une musicalité, un son, un ton, Il improvise, joue de sa truculente cocasserie, jongle avec les silences, les images, les interventions du public. Pas de censure, juste un plaisir délectable. Du ciné sans cinoche. Au même titre que Thomas Fersen, avec qui il partage un goût prononcé pour le bestiaire, Boule a l'art de raconter des histoires. Ancrées dans la tradition réaliste, ses chansons n'en oublient pas pour autant d'être de leur temps. Verbe irrévérencieux et mots aiguisés. Galerie de portraits décapants et observations lucides. Autodérision en liberté et réalité grinçante. Fêlures bravaches et tendresse diffuse. Une chanson de Boule, ce sont des personnages à la marge, les décalages qui s'en dégagent, les pleines gaietés de la tristesse, les injustices du quotidien, les non-dits.
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