Résumé :
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Généreux, brut et électrique : les rois du blues du désert présentent leur nouvel nouvel album aux frontières du blues, du rock et de musique traditionnelle touareg ! Les portes étendards de la cause touareg reviennent avec un neuvième album. Un retour aux sources pour ce groupe nomade, composant ce dernier dans un studio d'enregistrement mobile au coeur des dunes mauritaniennes aux côtés de Noura Mint Seymali, posant leurs guitares sous les étoiles du Sahara. Un album riche toujours engagé politiquement mais traitant de sujets sociétaux nouveaux tels que le réchauffement climatique, et notamment son impact sur leur terre natale qu'est le Mali. Ayant acquis au fil des albums une notoriété internationale désormais incontestable, le groupe collabore de nouveaux avec des invités prestigieux : le violoncelliste Warren Ellis (Nick Cave & The Bad Seeds), Cass Mccombs, Rodolphe Burger ou encore Micah Nelson (Neil Young). Un documentaire réalisé par Celidja Pornon pour La Blogothèque retracera ce processus créatif unique.
Notre avis : Pour ce neuvième disque, les légendaires Tinariwen narrent le quotidien et les diverses luttes du peuple touareg qui n'en finissent plus de s'agrandir. Et c'est à travers cette ambiance conviviale de feu de camp qu'ils arrivent à nous plonger dans leur quotidien avec de sublimes titres à l'image de Tenere Maloulat qui ouvre le bal mais également Anina et Madjam Mahilkamen où une fois de plus les instruments traditionnels rencontrent les guitares et ses chants toujours aussi hypnotiques et rythmées. Tinariwen continue à s'ouvrir au monde en comptant sur une flopée de collaborations en tous genres. Ce n'est pas pour rien que l'on croise à plusieurs reprises Warren Ellis sur des titres envoûtants tels que Iklam Dglour(comptant également la participation de Rodolphe Burger) et Mhadjar Yassouf Idjan, ou encore le guitariste Cass McCombs sur Kel Tinawen et Itous Ohar, sans oublier Micah Nelson qui joue de la mandoline sur Taqkal Tarha. C'est un moment de communion que l'on ressent tout au long de ce Amadjar lorsque des invités plus locaux se rassemblent sur des titres à l'image de Amalouna, Takount et autres Wartilla. Une belle virée sur les contrées dépaysants de l'ishumar.
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