Note générale :
|
Au début des années 80, la belle Dorothy Pesch, alors chanteuse du groupe de metal teuton, Warlock, faisait fantasmer les petits hardos dont les poussées de testostérone n'étaient guère apaisées par le physique peu avenant des écolières de Girlschool (à l'exception, éventuellement, de la bassiste Gil Weston). Les femmes étaient rares dans le metal, a fortiori quand elles avaient la chance d'être jolies, et donc très appréciées, si peu talentueuses fussent-elles. Deux décennies plus tard, la mère Doro s'est défraîchie et, même si le metal demeure un milieu majoritairement masculin, la période de pénurie est terminée : le black et le gothique, notamment, grouillent littéralement de créatures délicieusement féminines aux voix magnifiques. Que reste-t-il alors à Doro, qui s'entête à sortir des albums solo ? Eh bien rien, justement ! Mixé façon variétés (la voix devant, les guitares derrière, ce qui paraît d'autant plus injustifié que Doro n'a jamais été très douée), le heavy rock poussif de Calling The Wild fait peine à entendre, en dépit du nombre d'invités prestigieux qui ont accepté de s'embarquer dans cette galère : Slash (ex-Guns N' Roses), Lemmy (Motörhead), Al Pitrelli (le nouveau guitariste de Megadeth), Eric Singer (un ancien batteur de Kiss) et Bruce Kulick (un ex-guitariste de Kiss). Ils auraient mieux fait d'apporter leur soutien à Nightwish ou Tristania ! --Hervé SK Guégano
|