Détail d'une collection
Collection Folio
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Documents disponibles dans la collection (281)
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«On m'avait assez répété que j'étais laid : il me fallait le devenir, et j'avais, à quinze ans, assez de jugeote pour deviner que tout se jouerait dans le domaine amoureux, à tout le moins sexuel, puisque, je le savais déjà, j'étais de ceux à qu[...]texte imprimé
Raphaël Confiant, Auteur ; Gerry L'Étang, Traducteur | [Paris] : Gallimard | Collection Folio | 2013«Dorsival réalisait qu'un des trois grains avait été escamoté. Il lui fallait trouver le dé lesté de plomb et l'échanger. Vite ! Mais tous, maintenant, surveillaient ses manches, ses bras, ses mains. Car tous savaient que les commandeurs des dés[...]texte imprimé
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Il y a cet entassement des corps dans le wagon, cette lancinante douleur dans le genou droit. Les jours, les nuits. Je fais un effort et j'essaye de compter les jours, de compter les nuits. Ca m'aidera peut-être à y voir clair. Quatre jours, cin[...]texte imprimé
Selon une légende presque universelle, on ne peut pas construire un monument si un être humain n'est pas sacrifié. Sinon, le bâtiment s'écroule aussi longtemps qu'on essaye de le remonter. L'histoire de la Grande Arche de la Défense est la versi[...]texte imprimé
Lev NikolaeviÏc Tolstoj, Auteur ; Boris de Schloezer, Traducteur ; Sylvie Luneau, Éditeur scientifique ; Gustave Aucouturier, Éditeur scientifique | [Paris] : Gallimard | Collection Folio | 2002«- Ah ! enlevez ces... enlevez donc ces... (Elle désignait les lunettes.)Pierre les enleva. Son regard n'était pas seulement étrange comme l'est d'ordinaire celui des gens qui enlèvent leurs lunettes, il était apeuré et interrogateur. Pierre vou[...]texte imprimé
«Le train foulait un sol sonore et se jetait dans un passage à l'encre de Chine où il pleuvait au premier plan. La fumée éclaboussait un ciel bas qui enserrait le monde jusqu'à lui faire mal. Je savais que nous allions à Paris et rien de plus. I[...]texte imprimé
« Tu veux jouer à inventer des histoires ' Un chapitre chacun ' Je commence ' Il était une fois un village que ses habitants avaient déserté. Même les chats et les chiens étaient partis. Et les oiseaux aussi. » Le petit garçon qui joue ainsi à i[...]texte imprimé
Yann Martel, Auteur ; Nicole Martel, Traducteur ; Émile Martel, Traducteur | [Paris] : Gallimard | Collection Folio | 2005Piscine Molitor Patel, dit Pi, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry. Lorsque son père décide de quitter l'Inde, la famille liquide ses affaires et embarque, accompagnée d'une étonnante ménagerie, sur un cargo japonais: direction le Cana[...]texte imprimé
Prison de la Santé, 1913. Les survivants de la bande à Bonnot attendent leur jugement. Ils ont vingt ans et voulaient vivre sans entraves. Communautés, insoumission, végétarisme et fausse monnaie, ils ont pris les chemins de traverse qu'emprunte[...]texte imprimé
«Il y eut ces journées creuses, la chaleur dans ta chambre, comme dans une chaudière, comme dans une fournaise, et les six chaussettes, requins mous, baleines endormies, dans la cuvette de matière plastique rose. Ce réveil qui n'a pas sonné, qui[...]texte imprimé
«Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans [...]texte imprimé
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«J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé dans [...]texte imprimé
Le livre insolent, romantique et tendre qui rendit Nimier célèbre à vingt-cinq ans. Le roman qui fit école et donna naissance à la génération littéraire des " hussards ". La chronique intime, à la fois cynique et sentimentale, d'un peloton de hu[...]texte imprimé
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbon[...]texte imprimé
Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l'Ontario. Non loin de là, deux hommes, l'un gardien d'un hôtel fantôme et l'autre planteur de marijuana, veillent sur l'ermitage des vieillards. [...]texte imprimé
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«Chaque fois que l'on m'a posé la question 'Pourquoi êtes-vous allé à Santiago '', j'ai été bien en peine de répondre. Car le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager. On est parti, voilà tout[...]texte imprimé
«Arrêtez-vous, ne serait-ce qu'une seconde, et laissez parler quelqu'un d'autre, quelqu'un qui vient de l'extérieur, qui n'appartient pas à ce petit monde fermé où vous semblez tous si contents de demeurer ! Est-il étonnant, est-il le moins du m[...]texte imprimé
«À Paris, Mme Dudevant est morte. Mais G. Sand est connu pour un vigoureux gaillard», écrit à propos d'Indiana, son premier roman, celle qui deviendra la bonne dame de Nohant mais n'est pour lors qu'une jeune femme vivant courageusement sa solit[...]texte imprimé
« J'ai longtemps détesté Ignace de Loyola, lui trouvant l'air d'un égaré baigné de larmes, nous appelant sans discrétion aux sacrifices qu'une imagination médiévale lui faisait concevoir. Je n'aimais ni sa phrase, ni ses deux étendards, ni son p[...]texte imprimé
C'était un aller simple. Un aller. Sans retour... Et le voyage qu'entreprend avec son billet la jeune Helen aux yeux traqués est un voyage au pays de l'épouvante. Qu'importent les fleurs, les sourires, la chaleur du foyer et l'amour partagé, qua[...]texte imprimé
Pablo Neruda, Auteur ; Matilde Urrutia de Neruda, Éditeur scientifique ; Miguel Otero Silva, Éditeur scientifique ; Claude Couffon, Traducteur | [Paris] : Gallimard | Collection Folio | 1987«Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres», écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende.texte imprimé
«C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à[...]