Résumé :
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Le retour du plus grand songwriter américain actuel, chaînon manquant entre Ryan Adams et Bruce Springsteen, entouré du 400 Unit au grand complet. Comme le révéré Southeastern (2013) et Something More Than Free (2015, 2 Grammy Awards), cet album a été produit par Dave Cobb (Chris Stapleton, Sturgill Simpson, etc.) dans le mythique RCA Studio A de Nashville. Toujours prêt à arracher une larme à l'auditeur avec ses mélodies americana d'une grande finesse et des paroles émouvantes traitant, entre autres, de l'amour et de l'immortalité, Jason Isbell dévoile également ici une facette très incisive. Publiquement critique de la présidence Trump, il a été fortement influencé par le climat culturel et politique régnant aux Etats-Unis aujourd'hui et il n'hésite pas à aborder des sujets prépondérants dans les débats contemporains : privilèges culturels et politiques, attachement à la nostalgie, effets toxiques de la pression constante pesant aujourd'hui sur les citoyens ou encore recherche de l'espoir. Tout en s'inscrivant dans la continuité de ses travaux précédents, The Nashville Sound lui permet donc d'explorer ses influences rock n roll pour construire un son plus dansant dont la texture plus abrasive est mise au service de la pugnacité de ses paroles. Jason Isbell prouve, au delà des étiquettes musicales (roots-rock, americana, singer-songwriter, etc.) qu'il est en train de devenir un conteur essentiel de l'Amérique, dans le sillon de Bruce Springsteen et Neil Young. Pour les fans de: Bruce Springsteen, Neil Young, Ryan Adams, etc.
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