Résumé :
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La production camerounaise en fèves de cacao est passée de 168.500 tonnes en 1986 à moins de 100.000 tonnes en 1992 et, malgré une légère embellie ces dernières années, cette production reste largement en deça des potentialités humaines, physiques, foncières et géologiques dont regorge le pays. La plus value tirée de la valorisation des sous produits du cacao, l'existence des variétés précoces, à haut rendement et résistantes tant aux maladies qu'aux attaques des ravageurs, l'existence de nombreux programmes qui financent les projets ruraux, la forte demande issue des pays occidentaux, grands consommateurs de produits cacaotés, ajoutée à celle soutenue de la Chine et l'Inde, ont amené les cacaoculteurs établis à réhabiliter les vieilles plantations, tandis que de nouveaux agriculteurs se sont intéressés à cette spéculation.Le phénomène a fait exploser la demande en plants. Le présent ouvrage propose aux producteurs de plants de cacaoyer, principalement à la Société de Développement de la Cacaoculture (SODECAO), des stratégies susceptibles d'affiner leurs méthodes managériales et d'optimiser les ressources afin de booster au maximum le potentiel productif en plants de cacaoyer
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