Résumé :
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Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. Cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle traduit en arabe les 'uvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. À la fois refuge et « plaisir aveugle », la littérature est l'air qu'elle respire. Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth. Lauréat du Prix Femina étranger 2016, Rabih Alameddine signe un roman éblouissant et une véritable déclaration d'amour à la littérature. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
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