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Résumé :
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On connait l'histoire. Une nuit, l'homme rêve d'un arbre magique, aux branches charnues, aux feuilles folles. Au matin il part, parcourt le monde, traverse les océans pour retrouver l'arbre de son rêve. Sans relâche. Après 20 ans, il ne l'a toujours pas trouvé. De guerre lasse, il retourne dans sa maison. L'homme pose son sac, sort dans son jardin. L'arbre est devant lui, magique, les branches charnues, les feuilles en fl eur. L'arbre était là depuis le premier jour. C'est que l'homme doit faire le tour du monde, parcourir les sept mers pour fabriquer un coeur, un souffl e et des yeux capables de le voir. Alors un jour il peut rentrer à la maison. Alors un jour la magie devient réalité. La maison c'est Home. L'homme c'est Olivier Ker Ourio, descendant de navigateurs bretons partis au XVIIIe siècle pour découvrir leur arbre magique sur la petite île de la Réunion. Quelques enfances pirate plus tard, c'est dans les mêmes champs, les mêmes ravines que qu'Olivier a développé cet imaginaire fl orissant qui nourrit sa musique, et en fait aujourd'hui un harmoniciste incontournable sur la scène du jazz français, européen et international. C'est qu'Olivier a lui aussi rêvé de son arbre magique. Il l'a trouvé sous la forme d'un compagnon très discret, un harmonica, petit instrument qui place l'homme sur les ailes du vent et le prépare au grand voyage. Car comme ses ancêtres, Ker Ourio a dû lui aussi prendre le large, quitter son île, partir seul pour écumer le globe et enchaîner les rencontres, comme autant de petits bouts de navigation avec les meilleurs jazzmen de la planète. Avec Andrei Kondakov, Igor Butman, Toots Thielemans, Annie Ebrel, Danyel Waro, Ralph Towner, Sylvain Luc, Didier Lockwood, Glenn Ferris, Louis Winsberg, Thierry Lang, Barend Middelhoff, Aldo Romano, Paolo, Michel Petrucciani., Oliver Ker Ourio s'est trouvé quelques marins de passage pour nourrir son parcours d'improvisations légères et nous laisser six albums comme autant de traces joyeuses et vibrantes de son périple. Voilà son septième opus. On l'appelle souvent celui de la maturité. L'album du retour à la maison. On imagine le sac de Ker Ourio rempli d'épices, de couleurs et d'odeurs glanés dans tous les ports d'attache. Bienvenue dans ce « Home. Sweet home » où Olivier, dans un retour aux sources intérieures, dévoile les notes de bord de ce voyage perpétuel, les confessions intimes d'un exilé volontaire, vingt ans d'un chemin très personnel pour trouver l'arbre de son jardin. Et pour une fois, un album composé uniquement de créations personnelles.
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