Résumé :
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Notre avis : Après douze ans d'absence, la légende de la soul Bobby Womack revient dans la lumière avec "The bravest man in the universe", un album où sa voix rocailleuse baigne dans un univers électro, concocté pour lui par le touche-à-tout de génie Damon Albarn et le producteur Richard Russel. L'album baigne dans des musiques électroniques mélancoliques et spacieuses qui utilisent beaucoup les infrabasses et laissent le premier plan à la voix. Le chanteur, qui a coécrit la plupart des titres, a mis son âme et sa vie dans le disque. Les textes parlent de souffrance et de pardon, de foi, de culpabilité et de rédemption. Deux negro spirituals, l'un ("Deep River") en version très dépouillée à la guitare sèche, l'autre ("Jubilee don't let nobody turn you around") réinventé en mode électro, figurent d'ailleurs sur l'album. Mais le titre qui devrait attirer le plus l'attention est "Dayglo reflection", un magnifique duo hanté par le fantôme de Sam Cooke et la voix langoureuse de Lana Del Rey.
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