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Résumé :
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Orelsan est de retour ! Déjà 6 ans qu'il n'avait pas sorti d'album solo. Depuis son deuxième opus événement "Le Chant des sirènes" (double disque de platine) sorti en 2011, le rappeur touche-à-tout a été plus qu'occupé : deux albums supplémentaires au compteur (certifiés disque de platine) avec son groupe Les Casseurs Flowteurs (en duo avec Gringe) dont la bande originale de son film, "Comment c'est loin" (+ de 250 000 entrées en salles). Car Orelsan a aussi pas mal squatté les écrans, le grand comme le petit, avec son film mais aussi avec la série "Bloqués", diffusée en 2015 et 2016 sur Canal+. Toujours aussi audacieux, ses textes souvent incisifs et décalés sont uniques dans le paysage français et en font la voix d'une génération. Ce nouvel album tant attendu en fait une nouvelle fois la démonstration.
Notre avis : Près de deux ans après la sortie de son épatant film-album-concept Comment c'est loin, réalisé par "Gringe", Aurelien Cotentin, alias Orelsan, est resté drôle, cruel et méchant. Petit bijou d'autodérision sur la difficulté à devenir un homme, La fête est finie, son troisième album, est plus électro, mais plus sombre aussi. A 35 ans, le rappeur d'Alençon enchaîne avec brio les petites phrases cinglantes et politiquement incorrectes, sur la famille, la pluie, la Normandie et la monotonie du couple. Entouré de son fidèle beatmaker Skread, de Maître Gims, Nekfeu, Dizzce Rascal, Stromae, Ibeyi et même de Guillaume Brière (The Shoes), ce fan de mangas et de buddy movies américains dresse, grâce à son rythme traînant le portrait d'un trentenaire blasé. Débordant d'honnêteté, Orelsan enchaîne les punchlines et nous plonge dans notre propre réflexion, sur fond de nostalgie et de triste réalité. La fête est finie est une oeuvre d'art de 14 chansons qui résonnera longtemps dans les esprits.
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