Résumé :
|
La sortie d'un nouvel album de Shannon Wright est toujours un évé n e m e n t . A v e c D i v i s i o n , l ' a m é r i c a i n e s u r p r e n d e t impressionne encore. Un album sans étiquette ; pas de prétention futuriste, ni d'énième revival barbant. Simplement un grand album sorti en 2017, personnel et émouvant, qui ne ressemblera à aucun autre et qu'on écoutera longtemps pour se faire du bien.
Notre avis : Rares sont les artistes rock qui traversent les décennies en préservant l'énergie, l'urgence, la passion de leurs débuts. Si certains restent amarrés à leur zone de confort, d'autres naviguent à vue, courageusement, au gré des désirs soudains et des rencontres, subissant en quelque sorte leur dévotion à la chose musicale. Comme l'Américaine Shannon Wright, qui depuis plus de 15 ans, sort à coeur ouvert des albums magnifiques et libres. Si la chanson-titre Division laisse de la voix à la deuxième moitié de Shannon Wright, sa fidèle jazzmaster, c'est principalement autour des claviers (pianos, orgues, wurlitzer, claviers électroniques) qu'est bâti ce nouvel album. Du révolté The thrist, au plus énigmatique Lighthouse, en passant par les montagnes russes du bien épique Softnoise, Shannon Wright, servie par une subtile combinaison d'arrangements acoustiques et électroniques, livre un album d'une rare profondeur, illuminé de bout en bout par une voix tellement poignante et hors du commun. Un album sans étiquette, pas de prétention futuriste, ni d'énième revival barbant, simplement un grand album, personnel et émouvant, qui ne ressemblera à aucun autre et qu'on écoutera longtemps pour se faire du bien
|