Résumé :
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Après des centaines de concerts épiques, des trous de mémoire, des blessures inexpliquées, une année passée avec Iggy Pop et de multiples nominations aux Grammy Awards, Queens Of The Stone Age reviennent avec 'Villains' leur septième album le 25 août chez Matador Records. Disponible en vinyle standard, édition vinyle deluxe et CD. Produit par Mark Ronson, avec Mark Rankin à la co-production et Alan Moulder au mixage, 'Villains' marque le grand retour de Queens Of The Stone Age depuis 'Like Clockwork' en 2013. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?! 'Villains' voit le retour de l'illustrateur Boneface avec un superbe artwork ainsi que la formation qui a fait le tour du monde avec 'Like Clockwork' : le fondateur / guitariste / chanteur / parolier Joshua Homme, Troy Van Leeuwen (guitare, claviers), Michael Shuman (basse), Dean Fertita (claviers, guitare), Jon Theodore (batterie). Dans la lignée sonore de l'album précédent, 'Villains' repousse les limites créatives du groupe.
Notre avis : Après avoir effectué un retour bien remarqué dans le paysage musical avec l'album Like clockwork en 2013, la bande de Josh Homme poursuit sur sa lancée en mariant les traditionnels riffs incisifs de ses guitares à des rythmiques très groovy et à des synthétiseurs, qui prennent beaucoup plus de place qu'auparavant. Le chanteur, guitariste et compositeur s'associe au producteur Mark Ronson, pour nous proposer un album hyper énergique, où le plaisir est de mise. Celui-ci est parsemé de riffs simples, mais diablement efficaces ! Impossible de ne pas être emporté par le blues contagieux de The way you used to do et par le côté garage de Domesticated animals, qui rappelle quelque peu la récente collaboration de Josh Homme avec le vieux routier Iggy Pop sur l'album Post pop dépression. Si le mandat de "QOTSA" de proposer des purs moments d'adrénaline dance rock, un peu pop est très clair dès le départ, l'album parvient néanmoins à dévier de sa trajectoire initiale et nous surprendre notamment avec la splendide Fortress, une ballade émotive, subtile et intéressante. Les amateurs de son plus abrasif du groupe seront peut-être désarçonnés mais au final, ce septième album parvient à trouver un bon équilibre. Il est un gigantesque pied de nez au piège de la redite qui guette plusieurs groupes de la trempe de "QOTSA". Ce Villains donne le carburant nécessaire à Homme et sa bande pour poursuivre leur route en restant pertinents.
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