Résumé :
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Echo Zulu. Deux mots. Un signal et un retour. Celui de Nosfell, l'ovni de la scène musicale française : Aujourd'hui, l'artiste fait résonner "Echo Zulu ", titre du prochain album à paraître à l'automne. "Zulu", pour notre part d'africanité. Echo, parce qu'enfant, on nous la renvoyait de façon assez dure. Echo, c'est aussi le "E" de l'alphabet maritime. Il signifie "J'arrive". Zulu, c'est le "Z", pour "j'ai besoin d'un remorqueur". En résumé "Ouais, on est là ! Mais on vous envoie un signe de détresse". Une chanson doit porter la promesse d'un malentendu Tordu, intello, Nosfell ? Tout faux. Nul besoin de connaître l'alphabet maritime pour embarquer dans son univers. Cet expressionniste revendiqué parle directement, très simplement, à nos sens et à notre imaginaire. Pas besoin de comprendre. "Une chanson doit porter la promesse d'un malentendu" dit-il. Juste se laisser porter par ce folk-rock, pop et électro venu d'ailleurs, ces contes étranges, ce théâtre d'ombres, ces chorégraphies fascinantes, entre cabaret berlinois de la République de Weimar et kabuki japonais.
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