Résumé :
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Un phénomène de 18 ans dans le paysage rock. Cette jeune auteur, compositeur, interprète, âgée d'à peine 18 ans est une habituée des scènes. A 16 ans, sans label, elle fait déjà la première partie d'Iggy Pop en juin 2006 au Palais des sports de Paris. Izïa est née le 24 septembre 1990 à Paris. Fille du célèbre Jacques Higelin, elle est une véritable enfant de la balle. Sa vie tourne dès son plus jeune âge autour de la musique et ses influences sont nombreuses. Celle de son père est présente au quotidien ; il lui transmet sans limite aucune ses goûts musicaux éclectiques, lui ouvrant ainsi les portes du jazz et de la pop anglaise. A 13 ans, la chanson "Drive my car" des Beatles devient immédiatement sa référence ; elle vit alors un changement radical, préférant dorénavant Nirvana et Led Zep à Britney. Elle plonge ainsi totalement dans le rock et écrira ses premières chansons dont le titre "Hey Bitch" présent sur l'album. Izïa est avant tout une fille de la scène qui offre dans cet album, enregistré dans les conditions du "live" au célèbre studio ICP de Bruxelles, un son qu'elle définit elle-même de "rock rock rock super brut". Izïa nous transmet alors une énergie folle, une énergie passionnée et nous offre un son dur, fort, émouvant et sans concessions !
Notre avis : Uppercut en pleine face. Voilà l'effet produit par le hurlement jeté sur "Back to town". Interprété avec énergie teenage et maturité inespérée, ce premier album d'Izïa brûle d'entrée de jeu. Avec un réalisme plus cru que cul "life is going down" des paroles en anglais évoquant l'isolement (Blind) et qui cogne "Hey bitch" contre les murs de l'indifférence "Let me alone", elle ne fait qu'une bouchée de l'auditeur apte à moduler sur chaque titre. Izïa envoie la sauce entre les deux oreilles, sans autre prétention que celle de l'efficacité. Les musiciens soutiennent la chanteuse au-delà des cieux si bien qu'ils ont consigné tous les titres. Avant de proposer une silhouette, Izïa impose d'abord une voix, là, maintenant, tout de suite.
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