Résumé :
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Après un EP très remarqué sorti il y a 1 an et demi, le quatuor originaire de Metz se prépare à sortir Mémoires Vives. Sur ce premier album, Grand Blanc joue sur les mots et les sons, l'analogique et le digital, navigue entre rock et musique électronique, entre le clair et l'obscur, porté par les voix de Camille et Benoît... Si on se demandait encore à quoi devrait ressembler le rock français en 2016, Grand Blanc apporte une réponse définitive !
Notre avis : Bande de potes originaires de Metz, Grand Blanc se compose de Camille, Benoît, Luc et Vincent et se place parmi les derniers nés des groupes qui dessinent la nouvelle scène française, particulièrement prolifique récemment. Surprise party, (single sorti courant novembre dernier) fait guise d'amuse-bouche avec une instrumentale qui se complexifie peu à peu et donne le ton d'un album perpétuellement construit entre vitesse pressante et lenteur volontairement cassante. Le second morceau Bosphore introduit fragilement la deuxième voix, cette fois masculine. Cette dualité incorpore également une alternance phrasé/chanté dans des paroles souvent décousues. Les synthés sont d'une précision mécanique et proposent, avec l'aide de quelques guitares électriques, un son très saturé parsemé d'échos pour un rendez-vous assez cold wave, et pourtant grunge. Les mélodies sont relativement simples, répétitives mais déclinées à l'infini. Le morceau Désert, désir sort du lot avec un petit grain oriental assez inattendu. Avec Mémoires vives, Grand Blanc nous invite à entrer dans une fête nocturne et infernale dont le rythme décélère parfois mais ne s'interrompt jamais.
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