Résumé :
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Notre avis : Marc Demarco, c'est un peu le roi de l'über-cool, le prince de la décontraction et de la pop décalée. En quelques années et trois albums, le canadien expatrié à New York est devenu un véritable phénomène, lui qui a gagné sa liberté et imposé de manière assez surprenante en définitive, sa bonne humeur, sa désinvolture, ses dents du bonheur et ses chansons lo-fi. Demarco continue avec cet E.P. dans la même veine que ses disques précédents avec ses accords déglingués, distordus juste ce qu'il faut et enfouis sous les effets de guitares, ses rythmiques nonchalantes, ses mélodies lumineuses, presque mélancoliques. Mais il ne faut pas se tromper, derrière toute cette poésie se cache une pop un brin ironique tournant principalement autour des vicissitudes de l'amour. Si sa musique est presque immédiatement reconnaissable, il prouve qu'il est capable d'évoluer, de développer et d'enrichir son propos. Sa rencontre avec Connan Mockasin semble avoir été déterminante dans sa façon d'aborder la musique et plus précisément son jeu de guitare. Sa musique rêveuse, même chargée d'une légère tristesse indéfinie, reste définitivement le meilleur palliatif au Lexomil.
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