Résumé :
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Cela pourrait être le titre d'un polar des années 50. Un peu de nostalgie du temps de ma jeunesse, bien sûr. Du temps où les films n'étaient pas tous en couleur, où l'on devinait le bleu des yeux de Michelle Morgan, de Jean Gabin, sans en être certain. Ce noir et blanc de la pellicule d'alors nous faisait rêver ; on lui donnait la couleur qu'on imaginait, et non de cette fausse réalité du technicolor. J'ai voulu revisiter des morceaux que j'ai composés il y a un cer tain temps. Le temps passe, la musique reste, intemporelle. Intemporelle comme la chanson de Gérard Manset "Il voyage en solitaire", que je chante ici mais qui chante en moi depuis la première fois que je l'ai entendue. Et il y a le piano. Cet instrument aux grandes dents blanches et noires... Clavier noir et blanc, symbole parfait d'un métissage réussi. Le piano, c'est un grand orchestre entre les doigts, un miracle. Aldo Romano
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