Résumé :
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Primitive London réunit quatre forces vives des scènes de musiques créatives françaises et britanniques dfaujourdfhui, férues de collisions sonores, de mariages improbables et aux parcours individuels impressionnants. Primitive London rend hommage aux merveilles de la "Library music" britannique et à ses trésors oubliés du XXe siècle. Ce quartet franco]anglais, co dirige par Antoine Berjeaut et Robin Fincker adresse un clin d'oeil a ces morceaux psychédéliques, ces ambiances clairs]obscures et ces méodies dignes de peplums qui servaient d'interludes radio, de génériques aux émissions télévisées et de fonds sonores en tout genre. Composés et enregistrés en secret pour des images qui n'existaient pas encore, l'incroyable richesse protéiforme de la "Library music" a pourtant joué un rôle décisif dans l'imaginaire de la musique actuelle. Inventant à son tour une sorte de bande-son sans film, Primitive London compose un répertoire de musique originale, creusant des tunnels de traverse totalement inédits entre la pop, le jazz, le free, la musique électronique et la musique savante. Ecrite sous forme de miniatures a la bizarrerie 60's mêlées a de longues plages aux rythmiques cinématiques, la musique du quartet fait dérouler les scènes de son propre film, témoignant ainsi de son admiration pour cette industrie parallèle, libre et futuriste. Suite à ses tout premiers concerts Primitive London se retrouve au studio Condorcet, bijou de l'enregistrement vintage, inchangé depuis sa construction dans les années 70. Aidé des oreilles d'Olivier Cussac, le quartet enregistre et mixe son premier opus en quelques jours. Les voix de Diane Sorel et Juice Aleem viennent ensuite compléter le "tableau" qui soudain prend une forme évidente, tel une succession de scènes qui n'attendant que le montage pour raconter leur histoire.
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