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												Résumé : 
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												Charles restait stupéfait, anéanti, devant ces hommes  qui, étrangers, sans aucun mobile qu'un devoir imposé  par leur propre conscience, luttaient ainsi contre la  volonté d'un peuple et contre la destinée d'un roi.  . Vous, dit-il, vous ! comment êtes-vous parvenu  jusqu'ici ' Mon Dieu, s'ils vous reconnaissaient, vous  seriez perdu. . Ne songez pas à moi, sire, dit Aramis en recommandant  toujours du geste le silence au roi, ne songez  qu'à vous ; vos amis veillent, vous le voyez ; ce que nous  ferons, je ne le sais pas encore ; mais quatre hommes  déterminés peuvent faire beaucoup. En attendant, ne  fermez pas l'oeil de la nuit, ne vous étonnez de rien et  attendez-vous à tout. Charles secoua la tête.  . Ami, dit-il, savez-vous que vous n'avez pas de temps  à perdre et que si vous voulez agir, il faut vous presser '  Savez-vous que c'est demain à dix heures que je dois  mourir ' . Sire, quelque chose se passera d'ici là qui rendra  l'exécution impossible.
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