Résumé :
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« “Je suis revenu à Uxeilles pour baiser le plus de femmes possible.”
Ces mots ont fait le tour de la ville, la haute et la médiane, et de certains endroits de la ville basse, puis on les a oubliés, fait mine de les oublier, car la province n’oublie jamais rien, pas plus qu’elle ne se résout à rien laisser perdre, même dans le triomphe du temps, chacun s’en remettant à cette forme de médiocre transcendance qui peut se résumer par cette formule quasi magique : “On ne sait jamais”, bien que la seule chose qui puisse servir, un jour, et la plus obscure, soit la haine, c’est-à-dire une puissante raison de vivre. »
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