Résumé :
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Le héros de Jours de chance (dont on ignore le nom) a gagné de l'argent. Beaucoup d'argent. Un chèque comportant tellement de zéros que cette somme en devient presque abstraite, mais qui représente « 139 Porsche, 67 Ferrari, 80 000 bouteilles d'authentique champagne, huit générations de smicards et demie ». En résumé, tout pour rendre heureux cet ancien conducteur de bus qui peut, enfin, quitter un travail qu'il a toujours détesté : « c'était tout ce qu'on trouvait dans mes cordes, à ce moment là, vers Strasbourg ». Terminée la vie morne et bienvenue à celle des excès en tout genre. Séjours dans les plus beaux palaces, construction d'un château, démission surréaliste qui évoque cette publicité hilarante où un homme déguisé en canard lançait à son ancien patron un « Au revoir, au revoir président ». Pourtant, rien n'y fait. Malgré les millions, les voyages, les cadeaux et les appartements, l'homme reste désespérément triste. Pourquoi quand la vie semble enfin offrir le cadeau inespéré la tristesse est-elle toujours présente ?
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