Résumé :
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« La Malédiction était une citation à comparaître devant la mort et un ordre pour séduire le monde avec mes obsessions. […] À nous deux, Jean Hilliker et moi représentons une histoire d’amour. Celle-ci était née d’un désir honteux, puis elle avait été façonnée par le pouvoir d’une malédiction. […] Ma sexualité précoce avait esquissé la Malédiction et déterminé sa résolution : mon désir démesuré pour les femmes. » La malédiction en question, c’est le souhait formulé par le jeune Ellroy, à l’âge de dix ans et après avoir reçu une gifle retentissante, de voir mourir sa mère. Trois mois plus tard, cette dernière fut assassinée. De ce jour, le drame n’a jamais cessé de hanter l’écrivain. Après avoir évoqué la tragédie en détail dans Ma Part d’ombre, James Ellroy revient ici sur son traumatisme, sur son évolution et sur ses implications dans la détermination de sa vie sexuelle et de ses fantasmes, mais aussi sur la manière dont lui-même a passé cinq décennies à chercher une femme pour détruire le mythe, ce mythe qu’il a créé et défini de façon spécieuse.
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