Résumé :
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Le point commun de ces nouvelles : les conflits, la violence, les armes. Chaque nouvelle se déroule sur fond de guerre ou de terrorisme. Parfois le bruit des armes n’apparaît pas, mais le lecteur devine leur présence, qui n’est jamais lointaine. Ca commence fort avec un personnage qui mendie dans le métro en compagnie de son père jouant du violon. On imagine l’homme calme, allant de rame en rame pour obtenir quelques pièces. Mais en réalité ses pensées sont noires. « Un jour, je prendrai ma revanche. Je rentrerai dans cette rame dégueulasse et, en trois rafales, je vous descendrai d’une seule main. » L’homme a connu la guerre à Sarajevo. Il était sniper. Un coup de fusil en trop et sa vie a basculé. Son cœur s’est empli de haine. Parfois, dans d’autres nouvelles, la guerre n’empêche pas la solidarité d’être présente. Avec « Fairouz », le lecteur se retrouve en Cisjordanie face à une Palestinienne et une Juive libanaise. La première va aider la seconde à accoucher en urgence, au milieu de nulle part. Existe donc des instants magiques, où tout semble possible. Yann Mens réussit à nous montrer les hommes tels qu’ils peuvent être, égarés et perdus dans la violence ou bien justes et généreux, solidaires, partageant une même histoire.
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