Résumé :
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Un grand texte qui revisite le thème de la fuite du temps, et par-dessus tout une bien belle pièce, dépourvue de la métaphysique potache qu'on trouvait dans Fin de partie, et assurément plus mélancolique que cette dernière. Beckett a eu une idée de génie pour représenter sur une scène de théâtre les va-et-vient de la mémoire de tout être humain, ballottée entre présent et passé. Une idée simple : des bandes magnétiques enregistrées par le seul personnage présent sur scène, à différentes époques de sa vie, et qu'il réécoute de manière obsessionnelle ; mais une idée très suggestive, l'équivalent au théâtre des plus beaux flash-back que permet le cinéma.
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