Résumé :
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Quand je l'ai lu dans le journal, je me suis dit Ma parole, c'est lui qui a fait ça ? J'ai relu deux ou trois fois l'article, pour être sûre. Cette sale vermine. Jamais je ne lui pardonnerai. Il était évident que ça tournerait mal, un jour. Je me disais : Tu verras, un de ces quatre matins, il cessera d'avoir la baraka et alors là, tu m'as comprise... Il était venu à la banque quémander un crédit supplémentaire et m'avait invitée à prendre un verre. On faisait du tintouin, des fêtes. Ta gueule, on baise , avait-il rétorqué à un voisin venu tambouriner contre la porte après minuit. Les gens ne comprennent pas, sont toujours là à espérer vous voir tomber. De la mauvaise graine. Mais quant à prévoir ce qui est arrivé... Non. D'autres choses, oui. Mais pas cette violence gratuite...
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