Résumé :
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Voilà six ans, je suis tombé malade, gravement. Comme toutes les personnes menacées par la mort, j'ai trouvé que la vie était belle. Et j'ai découvert que j'avais un besoin immense de consolation. J'ai songé à ceux de mes patients qui revenaient me voir, même quand je ne pouvais les guérir. Et j'ai compris que je leur apportais peut-être alors une douceur, une fraternité, qui les aidait : une consolation. Bien plus qu'un réconfort passager, la consolation est un moyen de vivre avec les orages. Comme un fil rouge, elle court tout au long de notre vie et nous remet en lien avec le monde. » Peut-on apprendre la consolation ? Pourquoi est-ce parfois si difficile de l'accepter, si délicat de la proposer ? Comment la nature, l'art, l'action nous consolent-ils ? Pourquoi les liens sont-ils de si puissants remèdes ?
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