Résumé :
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L'être humain est un bipède, un animal qui marche. Et c'est avec la marche que la pensée prend forme. Intimement lié à la pensée et à l'imagination, l'exercice physique de la marche est souvent à l'origine même de l'oeuvre des plus grands philosophes, de Socrate à Emmanuel Kant et à Michel Serres. Les pieds et le cerveau sont indissociables. Pascal Picq, éminent paléoanthropologue, prend ici le chemin de la philosophie et s'interroge : est-ce que je marche, donc je suis ? Ou faut-il dire : « je suis, donc je marche » ? Dans nos sociétés toujours plus sédentaires, le geste de la marche est menacé d'oubli. Pourtant la survie de notre espèce et notre liberté en dépendent.
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