Résumé :
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Un demi-siècle « on the road » . Sans lui, la Beat Generation n'aurait pas existé. Lawrence Ferlinghetti, du haut de ses 100 printemps, en est la dernière voix vive et l'âme secrète. Fondateur de la librairie City Lights à San Francisco, qui fut le laboratoire d'où jaillirent les œuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts, Ferlinghetti lui-même a toujours refusé d'être considéré comme un écrivain beat. Pourtant, sa Vie vagabonde prouve avec panache qu'il fut bel et bien l'un des artisans les plus exceptionnels de ce mouvement, et l'un des poètes majeurs du vingtième siècle américain. Cinquante années durant, cet homme aux semelles de vent aura bourlingué d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua en passant par les grands-routes de l'Amérique ' Ferlinghetti est partout, tout le temps, et rencontre tout le monde : Castro et Neruda, les plumes dissidentes de l'Union soviétique et les chantres de la révolution internationale, Ezra Pound et William S. Burroughs ' et, surtout, les mille et un visages anonymes d'une humanité que le poète, en digne héritier de Whitman, ne cesse de chanter avec passion, émerveillement et générosité. Pris sur le vif, animé d'une énergie staccato furieusement beat, ponctué de dessins et de poèmes, tour à tour lyrique, drôle, indigné ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.
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