Résumé :
|
Au secret est comme une ode, comme un poème lyrique destiné à être chanté, une ode à la liberté et à la " détestation des entraves ", au rêve, au regard, à la pensée détachée du déjà-vu, du déjà-pensé, de l'établi, une ode à la pensée faite pour " apporter régulièrement " à l'esprit " de quoi respirer ", lui " offrir chaque jour de quoi boire ", " de quoi manger ". Au secret est un éloge du doute qui nous garde perméables à la lucidité et nous maintient dans la soif, " débutants dans le ciel ", funambules sur une " route qu'il faut bien sillonner dans l'incertitude, la perplexité " – toujours ouverts aux " tourbillons frais de l'esprit " et détachant " les toiles d'araignée enrobant les mains ". Comme un refrain, Au secret produit une " sensation de tournis, de valse ", " une sorte de musique ". C'est d'ailleurs à l'origine (pour partie) une commande de la compagnie d'Olivier Comte et ses Souffleurs, " groupe d'intervention poétique " basé à Aubervilliers, familier de la parole de Franck André Jamme, qui a monté le texte pour la scène sous le titre Forêt sensible en 2011 (reprise en 2016).
|