Résumé :
|
Notre avis : Trois ans après À présent, Vincent Delerm revient avec un nouvel album Panorama et un premier film intimiste Je ne sais pas si c'est tout le monde. Deux objets artistiques sensibles qui se font écho entre légèreté et nostalgie, où le chanteur pose un regard attendri sur le sens de la vie. Pourquoi aime-t-on Vincent Delerm ? Parce que ses chansons aux mélodies mélancolique ont le parfum de la légèreté et de la nostalgie de la vie qui passe. Pour élaborer ce septième disque, le chanteur a fait appel à un ou des musiciens différents pour chacun des titres. Il y a de vieilles connaissances, à l'instar du Suédois Peter Von Poehl, des chanteuses amies jamais sollicitées auparavant, comme Keren Ann et Yaël Naïm, et tout un groupe de nouveaux venus : David Ivar Herman Dune, French 79 ou Rufus Wainwright, pour un duo émouvant. Même avec ce dispositif, Panorama sonne donc comme du pur Vincent Delerm où l'on retrouve sa patte mélancolique. De la chanson au théâtre en passant par la photographie, de ses portraits de chanteurs au fait de filmer les dernières scènes de la carrière de Jean Rochefort, Vincent Delerm a imposé son regard. Mine de rien, il questionne la façon d'être un chanteur populaire.
|