Résumé :
|
Après avoir sorti fin 2018 son premier album déjà disque de diamant, Angèle, le phénomène de l'année, revient en novembre prochain avec une nouvelle e'dition de Brol. "Brol La Suite" inclut 9 nouveaux titres inédits. Apreès Stromae et Damso, pour ne citer qu'eux, la Belgique a produit un nouveau prodige : Angèle, de son vrai nom Angèle Van Laeken. Elle est assurément le phénomène de l'année avec son premier album "Brol", un terme argotique belge qui lui tient particulièrement à coeur. "J'avais simplement envie de mettre un mot belge dans mon album, d'autant qu'il m'a toujours fait rire. Le brol c'est le bordel, le désordre mais optimiste et léger, ce n'est pas du tout péjoratif. Ce mot me rappelle mon enfance, mon pays parce que j'y suis de moins en moins. Je le trouve du coup très rassurant." Si Internet produit des artistes instagram à la chaine, Angèle se démarque de la masse. A 23 ans, elle vient bousculer les codes du "game" et se moque gentiment de la "fame" et de ses vicissitudes. Pur produit de son époque, elle transcende les clivages musicaux, vestimentaires, sociaux ou ethniques à l'image de Bruxelles, capitale de pop urbaine européenne, plus décomplexée que Paname ; une nouvelle pop urbaine qui n'a plus besoin de revendiquer une identité, une classe, un quartier ou des couleurs. Angèle est une bedroom producer avec un gros "Do It Yourself" floqué sur son sweatshirt oversize. Elle écrit ses paroles, compose ses propres sons, et propose une esthétique graphique qui lui ressemble, directe et percutante, en recrutant la toute jeune Charlotte Abramow pour s'occuper de son image. Issue d'une famille d'artistes et après avoir suivi des études académiques de jazz, Angèle a commencé par des reprises de classiques de la pop sur son Instagram et s'est construit un univers au succès phénoménal. Angèle incarne parfaitement sa génération, magmatique et syncrétique, où les frontières entre les genres musicaux ne sont plus qu'un lointain souvenir.
|