Résumé :
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« Il y a 20 ans, le bio est entré massivement dans nos vies. Au départ, la promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de nos cantines d'écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ? Personne n'aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos grands-mères. Le bio, c'était une lubie réservée aux extrêmes : stars américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour. »S.Q. Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix prohibitifs, produits importés de l'étranger, cahier des charges européens qui tolère la présence résiduelle d'OGM… depuis que les géants de l'agro-alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour ? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d'Espagne que nous trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-elles cultivées ? Par qui ? Qu'est devenu le projet défendu par les pionniers du bio qui, bien plus qu'une agriculture sans pesticide, voulaient une économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et des ouvriers agricoles ? Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux cultures intensives d'Espagne, Stenka Quillet mène l'enquête dans les coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?
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