Résumé :
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Entre collaborations avec Beyoncé, Kendrick Lama, Jay Z... James Blake n'a pas eu le temps de s'ennuyer ces 3 dernières années. Il a dévoilé son dernier album 'Assume Form' le 18 janvier dernier. Il s'est encore entouré des meilleurs pour cet opus : Travis Scott, André 3000, Rosalia qui est maintenant disponible en double LP.
Notre avis : Ne tournons pas autour du pot, le génie inventif de James Blake reste toujours aussi intact et ce quatrième album ne déroge pas à la règle. Après que notre Britananique préféré a versé ses peines de coeur sur The Colour in Anything, il semble avoir retrouvé l'amour comme l'attestent ces douze compositions, vacillant toujours entre post-dubstep et électro-soul câline et minimaliste. On retrouve tout ce qui fait la renommée de James Blake, à savoir des compositions habitées, à fleur de peau, à coup de piano mais en s'ouvrant à un public plus large. Sans être radical, le prodige britannique use des rythmiques trap avec ses basses 808, cymbales et autres syncopes. Il peut bénéficier du soutien du beatmaker Metro Boomin à deux reprises comme sur Mike High conviant le rappeur Travis Scott, mais aussi sur les influences arabisantes de Tell Them en compagnie du crooner américain Moses Sumney. Donc oui, James Blake a mis un pied dans le monde du trap, non seulement au niveau des rythmiques trap actuelles mais aussi au niveau du sampling avec ces loops vocaux renversants de Can't Believe The Way We Flow, tantôt pitchés, tantôt à la normale. N'oublions pas non plus la sensation espagnole nommée Rosalia qui continue d'envoûter sur Barefoot in The Park, et qui montre que son alchimie avec notre crooner fonctionne à merveille. James Blake a retrouvé le bonheur, comme le montre la conclusion intitulée Lullaby for my Insomniac presque a capella, où il superpose sa voix pour en faire une chorale quasi-angélique, mais qui traduit également la métamorphose du jeune homme, ex-prodige de la scène UK bass, en une icône pop soul actuelle, sans trahir ses origines.
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