Résumé :
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Avec Zimlya, "la terre" en russe, Noëmi Waysfeld & Blik entame le dernier volet de son tryptique de l'exil, inauguré avec Kalyma et ses chants au masculin, et poursuivi avec Alfama, écho des voix de femmes lisboètes restées au port. Zimlya explore l'exil intérieur, sans pays ni frontière. Pour la première fois, aux côtés du russe, surgit le français comme l'annonce du retour à la maison après un long voyage aux confins de la langue familiale et émotionnelle, le yiddish. Retour dans un territoire intérieur pétri d'absences. La langue devient ici maternelle. Elle berce les âmes et recompose un paysage imaginaire de tous les possibles. La terre refuge, terre immatérielle et fertile engendre le chant comme un baume apaisant, une lumière. La musique de Noëmi Waysfeld & Blik répare ici le chaos, adoucit la disparition de ce qui ne sera plus.
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