Résumé :
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Rémi Sciuto WILDMIMI - - - - - Avec la révolte des couverts, Rémi Sciuto nous livre le 4ème album de son groupe Wildmimi. Habituellement très demandé en tant qu'interprète (Le Sacre du Tympan de Fred Pallem, Caratini Jazz Ensemble, Marc Ducret...), on le retrouve, en leader. Auteur, compositeur, interprète, arrangeur, ce disque est le prolongement des précédents, avec une ligne « pop » et parfois « rock » plus assumée. Les formes restent ouvertes mais s'articulent clairement autour de chansons - - Côté groupe, on retrouve les membres habituels, la fine fleur des musiques actuelles et/ou des musiques improvisées : Vincent Taeger à la batterie, Fred Pallem et Hervé Jegousso à la basse, Antonin Rayon au piano et B3, et le trio Journal Intime (Fredéric Gastard aux saxophones, Matthias Malher au trombone, Sylvain Bardiaux à la trompette). Rémi Sciuto, quant à lui, chante et joue des claviers, saxophones, flûtes, et clarinettes. - - Pour ce qui est de la thématique de cet album, cela tourne autour d'une révolution manquée, mais qui a suscité, et suscite encore énormément d'espoirs dans les milieux progressistes du monde entier. Il s'agit de la révolte des couverts... il ne s'agit pas là d'une allégorie, on parle bien des couteaux, fourchettes, et autres économes... - - En quoi cette lutte fut plus admirable qu'une autre? Et bien ce n'est pas tant sur le fond que sur la forme, que cela se joue, car les luttes émancipatrices sont par nature, légitimes. - - C'est la soudaine disparition de l'économe, leader naturel de la cause, qui, au lieu de plonger les insurgés dans la discorde et les querelles de pouvoir, va permettre la naissance d'un commandement collégial - - A une époque où la lutte des places tend à se substituer à celle des classes, la disparition de l'économe marquera à jamais l'histoire du militantisme de combat.
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