Résumé :
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Alexandre est né en 356 av. J.-C., à Pella, en Macédoine. Il est mort, en 323, à Babylone.De son père, Philippe II, le méthodique stratège aux décisions fulgurantes et de sa mère, Olympias, la reine aux serpents inquiétants, qui connaît la fièvre et l’ivresse que procure la pratique de la musique et de la danse dans les rites dionysiaques, Alexandre reçoit une richesse étrange : le sens lumineux de l’action et de la guerre, la volonté de puissance, l’idée de l’infini et de la démesure, la violence et une cruauté raisonnée, la certitude que la force de son Empire est dans son audace et dans sa grandeur d’âme, sa vertu. Alexandre est bien double, Apollon et Dionysos. La nuit, près de lui, son épée et une édition de l’Iliade commentée par Aristote. Pour Plutarque, la véritable force d’Alexandre est la philosophie. Alexandre est, selon Onésicrite, « le philosophe en armes ». Par l’union de la philosophie et de l’action – Aristote, son maître, lui a révélé le « discours homérique de la guerre » –, il est le plus grand des capitaines.
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