Résumé :
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« C'est une révolte ? — non, sire, c'est une révolution. »La question de Louis XVI et la réponse que lui fait le duc de Liancourt, le 14 juillet 1789, pourraient assez bien s'appliquer au vent nouveau qui souffle sur la vieille Angleterre au début des années 1960. À la guillotine a succédé la guitare électrique et aux sans-culottes se sont substitués de jeunes musiciens pour la plupart autodidactes animés par des rêves d'émancipation et de gloire. Cette révolution musicale surgit quelques années seulement après l'émergence aux États-Unis d'une culture adolescente qui a pris le nom de rock'n'roll. C'est à Liverpool que la mèche a été allumée par les Beatles. Lorsqu'ils cisèlent leurs premières mélodies, tout le pays s'embrase et succombe à la tentation. À Londres, ce sont les Rolling Stones qui prennent les choses en main et jouent le blues comme si leur vie en dépendait. Ensuite viennent les Yardbirds, Them, les Who, les Kinks, le Spencer Davis Group. Le rock anglais ? C'est bien d'une véritable déferlante qu'il s'agit.Cette suprématie britannique en matière musicale se poursuit pendant plusieurs années et évolue en de multiples courants. Ainsi, après le Mersey sound des Beatles et le rhythm'n'blues des Rolling Stones, apparaissent puis s'affirment la pop colorée et la Mod music du Swingin' London, des Kinks à Donovan, en passant par les Who, Procol Harum ou les Troggs, le progressive rock de Pink Floyd, Yes ou Genesis. Au programme, également, le heavy metal de Led Zeppelin, Black Sabbath ou Deep Purple, le glam rock de T. Rex, David Bowie ou Roxy Music ou encore les guitar heroes tels qu'Eric Clapton, Jeff Beck, Ritchie Blackmore – sans oublier Jimi Hendrix qui, s'il est Américain, s'est hissé au sommet grâce au public britannique.Cette scène musicale anglaise des années 1960 et 1970 est mise en images dans cet ouvrage dans ce qu'elle a eu de plus exaltant et de plus débridé. Réalisés par les meilleurs photographes, les clichés réunis avec soin dans ce livre...
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