Résumé :
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« Je le vis, la première fois, lors d’une sortie de scène, encore scintillante de mon succès, accordant peu d’attention à l’homme qui se tenait devant moi : raide dans son costume anthracite, quinquagénaire bafouillant ses compliments en me tendant de sa main tremblante une fleur qui, maladroitement, était tombée à mes pieds comme s’il avait l’intention de me la jeter, comme on adresse à la volée des « hourras » aux divas à la fin du récital. Fugitivement, j’avais pensé au torero dans l’arène, à la poussière et au sang. L’instant où tout, entre nous, avait basculé. »
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