Résumé :
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Enfant, Nathalie Natiembé grandit dans un milieu musical : sa grand-mère est chanteuse de maloya et organisatrice de “kabars” ou kabaré (fêtes réunionnaises), son père est adepte de “moringue” (sorte de “danse combat” de l’île de Réunion), danseur de claquettes et chanteur de maloya, et ses frères et sœurs sont musiciens.
Après avoir débuté par chanter à l’église, Nathalie Natiembé commence en 1998 à approfondir sa connaissance de la langue créole et à se mettre à l’écriture, influencée par Alain Peters, considéré dans l’île comme un poète – musicien, Françoise Guimbert et Danyel Waro. Mais il faut attendre l’année 2001 pour entendre son premier album Margoz enregistré avec Judex Carimbacasse, Jean Amémoutou et François Virama. Suit en 2005, Sankèr (prix Choc du Monde de la Musique), un opus produit par Marabi de Christian Moussé et réalisé par Yann Costa (ingénieur du son, mixage). On y retrouve l’excellent Régis Gizavo à l’accordéon, Jean Amémoutou et Sami Pageaux Waro aux percussions et Lélou Menwar au tambour ravanne. Dès lors, Nathalie Natiembé est invité dans de nombreux festivals en Europe, dont Musiques Métisses d’Angoulême en France, et participe au Sakifo Musik Festival, le festival majeur de l’Océan Indien créé en 2004 à Saint-Pierre, dans l’île de la Réunion. Depuis, elle est une artiste assidue de ce festival.
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