Résumé :
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En 1970, l'historien Hubert Gerbeau publiait Les esclaves noirs. Pour une histoire du silence. II y posait la question des sources d'une histoire de l'esclavage qui prendrait davantage en compte le point de vue des esclaves en eux-mêmes. Et cela à l'encontre d'une historiographie plus officielle, celle des maîtres et des représentants du pouvoir. Deux ans plus tard, en 1972, dans un exposé sur " la révolte des esclaves à l'île Bourbon au XVIIIe siècle ", Jean Barassin (spiritain) soulignait le phénomène du marronnage qui prit à Bourbon un caractère plus tragique et désespéré qu'à l'île Maurice. Depuis une trentaine d'années, la recherche a évolué grâce à une meilleure exploitation des archives...
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